Date de publication du livre: 1929
Contenu du livre
Sur la baie - La garden party - Les filles de feu le Colonel - Monsieur et Madame Colombe - Jeune fille - Vie de maman Parker - Mariage à la mode - Le voyage - Miss Brill - Son premier bal - La leçon de chant - L'étranger - Jour férié - Une famille idéale - La femme de chambre
-----------------------
Reine de la nouvelle, le seul genre littéraire qu'elle aimait, Katherine Mansfield était une admiratrice passionnée de Tchekhov et de Maupassant. Tous les textes qui composent ce recueil sont marqués au sceau de la perfection. Que s'y passe-t-il? Pas grand-chose en apparence. Ce sont des instants de vie, des moments fugitifs, un incident dans le quotidien, une ride sur une eau calme. Prenons la nouvelle intitulée Sur la baie: C'est une journée très banale d'une famille comme les autres. L'homme part le matin à son travail. Sa jeune femme, épuisée par une récente maternité, se repose. La grand-mère s'occupe du bébé. Les autres enfants jouent. Prélude à quoi? À rien? Mais toute la vie est là: L'angoisse du mari qui sent que sa femme lui échappe. La terreur de la jeune femme à la seule pensée qu'il pourrait y avoir un autre enfant. La nostalgie de la grand-mère qui sent que sa vie touche à sa fin. C'est impalpable. C'est toute la vérité. C'est l'art sous sa forme la plus achevée.
(Source Ebooksgratuits.com)
Édition groupe Ebooks libres et gratuits
Ebook gratuit à télécharger au format PDF - 916 Ko - 289 pages
Autres formats eBook disponibles:
Mobipocket: 363 Ko | Word: 387 Ko | HTML: 715 Ko | Sony Reader: 260 Ko
Tags: littérature néo-zélandaise, nouvelles de Katherine Mansfield
Extrait du livre (La garden Party)
"En somme, un temps idéal. Quand ils l’auraient fait faire sur commande, ils n’auraient pas pu avoir une journée plus parfaite pour leur garden-party. Pas de vent, l’air doux, le ciel sans nuage. Le bleu seulement était voilé d’une brume d’or léger, comme il l’est quelquefois au début de l’été. Le jardinier était debout depuis l’aube ; il avait fauché et ratissé les pelouses, si bien que le gazon et les sombres rosettes plates marquant la place des touffes de pâquerettes semblaient luire. Quant aux roses, on ne pouvait s’empêcher de sentir qu’elles avaient conscience d’être les seules fleurs qui impressionnent les invités, les seules que tout le monde soit certain de reconnaître. Par centaines, oui, littéralement par centaines, elles s’étaient épanouies en une seule nuit ; les verts arbustes s’inclinaient comme s’ils avaient reçu la visite des anges."
|